Ce qui est utile.
Ce qui se transmet.
Ce qui reste.
Petite-fille de commerçants et fille d’artistes, j’ai étudié les arts et leurs histoires et suis devenue responsable d’une collection de design du 20ème siècle. Et de fil en aiguille, je suis devenue consultante en communication pour tout type d’organisations culturelles (fondations, galeries, compagnies de danse ou de théâtre, artistes, etc.).
15 ans plus tard, j’ai pris mon courage à deux mains et lancé Chez Gertrude, pour enfin, trouver de la cohérence et de la simplicité. Utiliser mes sens pour produire des choses utiles et durables. Conserver le rapport à la transmission, mais l’aborder autrement, concrètement. Continuer de raconter des histoires, à travers les matières et les objets plutôt que les concepts et les mots. Mettre au cœur de mon quotidien professionnel la question de l’usage, de l’utile et du temps long.
Sortir de l’urgence qui n’en est jamais vraiment une, et s’arrêter sur un état, sur une étape, lui consacrer l’intérêt mérité.


Et alors, pourquoi
Chez Gertrude ?
Il y a d’abord Chez Odette, l’épicerie du village. Lorsqu’elle a fermé, on a donné son nom à l’ancien meuble de graineterie qui a remplacé son office chez nous. Il a eu de nombreuses vies depuis : meuble d’atelier d’artiste, bibliothèque de lectrice et poétesse, et maintenant meuble d’atelier de bois.
Et puis Chez Thérèse, le bureau partagé avec ma partenaire d’ancien métier, qu’on avait nommé d’après le rosier ‘Belle Thérèse’ aka ‘Cuisse de nymphe émue’ du fait de sa couleur rose délicate, alors qu’on logeait boulevard Magenta.
Ce qui nous amène (bien logiquement) à Gertrude Jekyll, le rosier anglais qui porte le nom de la paysagiste, grande influenceuse des jardins en son temps, et encore aujourd’hui.
Sans oublier Josiane et Geneviève, mes grands-mères. Grainetière et chevalière du Mérite agricole pour l’une ; libraire, archéologue et historienne locale pour l’autre, les inspirations.
Après quelques chemins de traverse, nous y voilà. Bienvenue chez Gertrude !
On adore sillonner les routes picardes et champenoises, de brocantes en vides maisons, pour trouver les pépites oubliées qui s’apprêtent à partir à la déchèterie. Et puis les dépoussiérer, imaginer les options de transformation, tester les finitions, mélanger les teintes, raccorder du placage, hésiter entre une huile et un vernis. Caresser, découper, coller, calculer, clouer, visser, poncer, frotter, souffler… Terminer, observer, photographier, écrire, vendre, découvrir une nouvelle vie et une nouvelle histoire !